Jean-Pierre Grégoire et Denis Desrochers ont agi comme conférenciers, tandis que Carole Robitaille jouait l’arbitre. (Photo : www.lanouvelle.net)

Pas moins de 170 personnes ont répondu, mercredi soir, à l’invitation de la Fondation de l’Ermitage en participant au Souper des personnalités tenu, pour une 10e année, au Complexe funéraire Grégoire et Desrochers de Victoriaville. L’activité a permis à l’organisme une récolte de 58 500 $.

«Puisqu’ils nous reçoivent depuis 10 ans, on leur a demandé d’agir comme conférenciers», a indiqué le président du conseil d’administration de la Fondation de l’Ermitage, Philippe Rancourt.

Clin d’œil à leur profession, les familles ont intitulé leur présentation «Passer au salon… avec la famille Grégoire et Desrochers».

D’entrée de jeu, Carole Robitaille, associée partenaire dans l’entreprise, a souligné que les familles Grégoire et Desrochers cumulaient plus de 100 ans d’histoire. «Deux familles, deux histoires», a-t-elle noté.

Mme Robitaille se proposait d’agir comme arbitre pour ramener à l’ordre, au besoin, les deux orateurs, Jean-Pierre Grégoire et Denis Desrochers.

Les deux hommes allaient parler de leurs ancêtres, certes, mais aussi de leur histoire, de la façon dont ils ont fait grandir, avec Carole Robitaille, l’entreprise au cours des 25, 30 dernières années.

Pour terminer, ils ont laissé la parole à la relève, à leurs quatre enfants.

Les coprésidents d’honneur

Le coprésidents d’honneur, Virginie Bonura et Frédéric Léger-Schonbeck (Photo www.lanouvelle.net)

Coprésidents de la campagne 2019-2020 de la Fondation de l’Ermitage, Virginie Bonura et Frédéric Léger-Schonbeck, se sont réjouis de la participation des gens. «Nous sommes très heureux de cette salle comble, a souligné M. Léger-Schonbeck. Nous participons aux réunions du conseil d’administration. Ce sont des gens engagés avec un président passionné. C’est plaisir de voir ce qui se fait dans la région pour la qualité de vie de nos aînés. Ça nous fait chaud au cœur d’assumer la présidence d’honneur.»

Virginie Bonura n’a pas caché sa fierté. «C’est un privilège d’évoluer dans une région aussi solidaire  et engagée que la nôtre. Vous êtes tous une parcelle de cette présidence d’honneur. Merci de votre appui et du soutien que vous manifestez à la Fondation. Votre présence, ce soir, en est la plus grande démonstration», a-t-elle exprimé.

La coprésidente d’honneur, par ailleurs, avait fait part, lors du tournoi de golf, qu’elle souhaitait, avec son conjoint, mettre de l’avant des activités leur ressemblant au profit de la Fondation.

Et elle a levé le voile, lors du souper, sur deux activités. D’abord, une qui approche, le  4 décembre, une soirée huîtres et bulles, avec aussi bouchées, vins et bières. Une soirée qui se déroulera à l’Aire de passage du Complexe Grégoire et Desrochers. Les places sont limitées. Soixante-dix (70) personnes pourront y prendre part.

Une réussite avec 170 convives (Photo www.lanouvelle.net)

Enfin, toute une activité prévue en 2020, fin octobre, début novembre, un périple en Afrique du Sud. «On a décidé de se transporter en Afrique. On avait envie de voyager, on aime voyager. Nous avons déjà accompagné un groupe. On avait aimé l’expérience. Et pourquoi pas au profit de la Fondation?», a lancé Virginie Bonura.

Il s’agira d’un circuit de deux semaines, comprenant des visites historiques et culturelles, de même que trois safaris.

Un projet de 250 000 $

Tout l’argent amassé avec ce Souper des personnalités servira à cet important projet de 250 000 $ visant la mise à niveau des deux unités centrales au Centre d’hébergement du Chêne.

Il s’agit, en fait, d’un réaménagement des unités centrales en un espace de vie plus personnalisé pour les résidents atteints de déficits cognitifs.

Le président de la Fondation, Philippe Rancourt a expliqué le projet de 250 000 $ qui se dessine au Centre d’hébergement du Chêne. (Photo www.lanouvelle.net)

Cette clientèle est fort nombreuse dans les centres d’hébergement. Selon Philippe Rancourt, 80% des gens souffrent de la maladie d’Alzheimer. «On veut que ces personnes aient une qualité de vie, qu’ils aient des moments où on donne un sens à leur errance pour qu’ils retrouvent un sentiment de bien-être», a expliqué le président de la Fondation.

D’où l’idée de créer des ancrages, des repères en aménageant, par exemple, un coin de musique où on peut s’approprier des instruments, ou encore une chambre d’enfant pour celles qui se sentent mamans. Faire en sorte aussi que les salles à manger aient davantage l’air d’une cuisine de maison que d’une cafétéria. «Nous voulons que les gens aient des repères auxquels ils puissent s’accrocher, qu’ils puissent se promener à travers les unités, s’asseoir, toucher du vrai bois…», a mentionné Philippe Rancourt, tout en remerciant les convives. «On vous fait complices, ce soir, de ce grand projet-là. On a espoir de créer un bien-être chez les résidents», a-t-il conclu.

Par Claude Thibodeau, lanouvelle.net

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